Camille et Lucas avaient toujours rêvé de vivre dans une maison spacieuse, entourée de verdure. Lorsqu’ils découvrirent un terrain à la périphérie de la ville, offrant une vue imprenable sur les collines avoisinantes, ils n’hésitèrent pas une seconde. Cependant, avant de pouvoir lancer leur projet de construction, plusieurs démarches administratives et techniques s’imposaient.
1. L’estimation de la valeur du terrain
Avant de s’engager dans l’achat du terrain, Camille et Lucas souhaitèrent obtenir une estimation précise de sa valeur. Ils firent appel à un géomètre-expert, un professionnel indépendant qui ne perçoit aucune commission liée à la vente d’un bien immobilier1. Ce dernier se rendit sur place pour évaluer la parcelle, en tenant compte de plusieurs critères : la localisation du terrain, sa superficie, les caractéristiques environnementales, ainsi que les prix des terrains voisins. Satisfaits de l’estimation fournie, Camille et Lucas décidèrent de procéder à l’achat.
2. Le bornage du terrain
Une fois le terrain acquis, il fallait procéder au bornage. Le géomètre qu’ils avaient contacté se rendit sur place pour délimiter leur propriété. En tant que seul professionnel habilité à effectuer cette opération2, il procéda aux mesures et aux recherches nécessaires. Le bornage est une étape cruciale pour éviter tout conflit ultérieur avec les voisins concernant les limites du terrain.
Le travail du géomètre fut soigneusement documenté, et les voisins validèrent le plan ainsi que l’emplacement des bornes. Cela permettait à Camille et Lucas de connaître exactement l’étendue de leur propriété et de préparer sereinement les étapes suivantes de la construction.
3. L’utilité de faire un relevé altimétrique
Afin d’intégrer correctement le projet dans son environnement, Pierre, l’architecte de Camille et Lucas, leur demanda un relevé altimétrique. Réalisé par un géomètre, ce relevé avait pour objectif de mesurer les caractéristiques du terrain. Pierre souhaitait des informations telles que les altitudes, la position des principaux arbres, les dimensions, les niveaux et l’équipement de la voirie, le gabarit des maisons voisines. Le géomètre lui fournit un plan détaillé incluant les courbes de niveaux.
4. L’implantation des chaises après l’obtention du permis
Après plusieurs mois d’attente, Camille et Lucas reçurent enfin leur permis de construire. Ce document leur permettait d’entamer la phase suivante du projet : l’implantation de la maison sur le terrain. Le géomètre posa des repères temporaires, appelés « chaises », pour marquer l’emplacement de la future maison, tel qu’il avait été autorisé. Camille et Lucas assistèrent à cette étape avec excitation, voyant les premiers repères matérialiser leur futur chez-soi.
5. Le début des travaux et la nécessité de faire un état des lieux
Le début des travaux fut annoncé. Avant l’arrivée des équipes de construction, Hugo, le voisin, vint exprimer ses préoccupations concernant les éventuelles vibrations dues aux travaux. Il demanda qu’un état des lieux soit réalisé. Camille et Lucas, soucieux de répondre à ses inquiétudes, sollicitèrent leur géomètre pour examiner les constructions voisines ainsi que la voirie publique située devant la parcelle. Cette démarche visait à rassurer Hugo en cas de dommages éventuels durant les travaux. Le géomètre consigna toutes ses observations dans un rapport, document que toutes les parties signèrent. Ce rapport servait non seulement à protéger Camille et Lucas contre d’éventuelles réclamations liées à des dégâts préexistants, mais aussi à clarifier l’état des constructions voisines avant le début des travaux
6. La division du terrain pour vendre un morceau de jardin au voisin
Plusieurs années passèrent, et Léa, leur voisine, qui ne possédait qu’une petite cour, sollicita Camille et Lucas pour acheter une portion de leur jardin. Étant donné la taille de leur terrain, ils n’avaient aucune objection à lui vendre une partie. Ils firent appel à un géomètre pour réaliser la division du terrain. Celui-ci établit un plan détaillé, rassemblant toutes les informations nécessaires afin que le notaire puisse rédiger l’acte de vente sans ambiguïté.